Connue depuis 20 ans pour ses luminaires en papier japonais aux formes aériennes, Céline Wright se distingue par son approche sensible et poétique, résolument tournée vers la nature. Ses luminaires vaporeux, faits à la main évoquent le calme, le silence et la sérénité…
Céline Wright réconcilie artisanat et design.
Elle fabrique ces luminaires à la main avec des matériaux naturels et non polluants.⠀
Elle utilise principalement le papier dans ces créations.
Pour réaliser ces créations, elle utilise du « Washi », une pâte à papier japonaise issue de l’écorce du murier. Céline Wright redonne ses lettres de noblesse à « ce matériau oublié » dans notre société industrielle. Issu de l’écorce très légère mais très résistante du mûrier, la fibre du washi se travaille sur différentes épaisseurs. On peut en faire des dentelles ultra fines. C’est un papier à la blancheur inaltérable. Il possède de nombreuses vertus très mal connues en Europe.
Le washi résistant et très translucide, il permet de réaliser de très grands luminaires d’une extrême légèreté. Par exemple, le luminaire « Cirrus », d’une envergure de 2,20 m, pèse moins de 5 kg. Délicat et fonctionnel, illustrant parfaitement la fable du chêne et du roseau, l’apparente fragilité du papier ne laisse en rien transparaître sa résistance.
Ces luminaires sont moulés et structurés à la main. Un luminaire peut se composer de plus de 2000 bandelettes de papier patiemment collées sur une forme.
Leur réalisation peut prendre plusieurs jours de travail, « l’éloge du temps apaise nos rythmes de consommation effrénée », souligne Céline Wright.
Pour fabriquer ces suspensions, le pinceau est l’unique outil utiliser… La fabrication est à échelle humaine. Céline Wright les fabriquent dans son atelier situé à Montreuil, en banlieue parisienne. ⠀
J’adore cette sensation de légèreté. Ces luminaires apportent vraiment une touche d’originalité et de la douceur aux espaces. Le côté aérien et transparent et offre un rendu très délicat.
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